Une blonde écrit à son fils.
Je t'écris quelques mots pour que tu saches que je t'écris. Donc, si tu reçois cette lettre, cela voudra dire qu'elle est bien arrivée. Sinon, préviens-moi, que je te l'envoie une seconde fois. Je t'écris lentement, car je sais que tu ne lis pas rapidement.
Dernièrement, ton père a lu une enquête disant que la plupart des accidents se produisent à quelques kilomètres de la maison, c'est pour cela que nous avons décidé de déménager un peu plus loin. La maison est splendide, il y a une machine à laver, mais j'ignore si elle est en service. Hier j'y ai mis le linge, tiré sur la chaînette et tout a disparu ! Je cherche le mode d'emploi.
Le temps n'est pas trop désagréable ici, la semaine dernière, il n'a plu que deux fois. La première pendant trois jours, la seconde quatre jours. Au sujet du manteau que tu désirais, ton oncle Pierre a dit que si je l'expédiais avec les boutons, qui sont lourds, cela coûterait très cher, alors je les ai arrachés et te les ai mis dans une des poches. Ton père a trouvé du travail, il a sous lui environ 500 personnes ; il fauche les herbes du cimetière. Ta soeur Julie, qui vient de se marier, attend un heureux événement, nous en ignorons le sexe, c'est pourquoi je ne peux te dire si tu seras oncle ou tante. Si c'est une fille, elle a l'attention de l'appeler comme moi. Cela fait tout drôle d'appeler sa fille «maman » !
Ton frère Jean a eu un gros problème. Il a refermé sa voiture avec les clés à l'intérieur. Il a dû retourner à la maison à pied pour récupérer le second jeu de clés, et revenir nous sortir du véhicule. Si tu as l'occasion de rencontrer ta cousine Monique, donne-lui le bonjour de ma part. Si tu ne la vois pas, ne lui dis rien.
Ta mère
PS : je voulais te mettre un peu d'argent dans l'enveloppe, mais je l'ai déjà collée.